3Dvarius, du rêve à la réalisation du premier violon imprimé en 3D

3Dvarius, du rêve à la réalisation du premier violon imprimé en 3DArticle publié le : 18/12/2015
Par Patricia Delplanque
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Crédit photo Thomas Tetu

Crédit photo Thomas Tetu

Sous le nom aux consonances harmonieuses de 3Dvarius donné par son concepteur, se cache le premier violon français imprimé en 3D. Ingénieur en génie mécanique et énergétique de formation et violoniste passionné depuis l’âge de 5 ans, Laurent Bernadac médaillé du conservatoire de Toulouse nous fait découvrir sa passion et son parcours d’innovateur .

Entre carrière professionnelle et musicale, un rêve à réaliser

A la fin de ses études d’ingénieur Laurent Bernadac entre à EDF, puis continue en tant que freelance menant de front sa carrière d’ingénieur tout en vivant sa passion pour le violon. En parallèle durant 3, ans il met tout son talent, ses compétences et son énergie en investissant des fonds propres pour réaliser un rêve soutenu en cela par ses proches.

Conception d’un violon pas comme les autres

Violoniste spécialisé en sons de différents violons allant de classiques à électriques, le rêve de Laurent est de créer un concept de violon innovant de design agréable, de son parfait, de manipulation aisée ne pesant pas plus de 450 g. Son projet conçu à l’aide du logiciel Catia V5 de Dassault Système et avec l’aide de quelques étudiants et professeurs de l’INSA Toulouse connaîtra différentes phases de test.

Sa première tentative donnera le jour à un violon en aluminium qui sera abandonné rapidement ne correspondant pas à toutes les contraintes de son projet. Le second en plexiglas suivra le même chemin. Ne renonçant toujours pas, il perfectionne son projet et entreprend d’autres recherches. Ce sera finalement la société Polyform qui lui apportera la solution par le biais d’une impression 3D en résine transparente basée sur un procédé stéréolithographie par photopolymérisation à partir de ses plans numériques.

Bien conseillé sur certains points de design par cette société, notamment sur des modifications de forme afin d’optimiser le violon, il finalisera ainsi son projet visant la perfection au vu du coût de cette technologie d’impression 3D. Challenge  réussi car un seul et unique exemplaire du 3Dvarius sera imprimé avec un résultat assez extraordinaire.

Crédit photo 3DVarius

Du violon à la société 3Dvarius

Après avoir réalisé une vidéo avec son associée Géraldine Puel, qu’il met sur les réseaux sociaux tout va très vite. Au vu du buzz et de l’engouement généré, Laurent et son violon sont rapidement repérés par France2 qui les invitent à Télématin. Ils sont également ensuite invités au JT 20 h de TF1. Cette publicité inespérée sera une aide providentielle qui lui permet de continuer en montant sa société dont Géraldine est co fondatrice tout comme de nouer quelques partenariats.

 De la société à la commercialisation du violon

Après avoir honoré les premières commandes d’un carnet déjà bien rempli, à partir de février le 3Dvarius sera commercialisé sur un site participatif à l’international. Des discussions en vue de conclure des partenariats sur sa technique 3D en numérique sont également en cours avec des sociétés et groupes intéressés.

Pour en savoir plus le site 3Dvarius

Compte twitter @3Dvarius

 

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