Ecrire qu’il soit laissé place à l’imagination ou à l’analyse revient à chaque fois à se trouver devant une page blanche. Suivant les écrits les styles peuvent être très différents, en voici quelques exemples.
Que peut-on trouver dans les récits ?
Dans les récits les petites lettres noires dansent sur fond blanc. Elles font naître des mots provenant d’une palette d’émotions. Ils peuvent être tour à tour doux, rieurs, graves, techniques, scientifiques, suivant les textes. Ils sont issus de discussions à l’occasion de rencontres, et d’observations. Ils servent à décrire des paysages, à donner vie à des personnages, ou à « croquer » des situations de la même manière qu’un peintre le ferait. Parfois ils sont juste associés à une pensée qui donne naissance à une histoire. La passion est au rendez-vous et laisse place à 100 % d’imagination. Les petites lettres noires sur fond blanc s’ordonnent quasi seules comme si elles avaient une vie propre. Elles sont comme les notes de musique d’une portée imaginaire, et s’envolent sur le clavier.
Et dans les articles ?
Dans ce tout autre registre, ces même mots constituent des articles. La gamme des tonalités est tout aussi large mais l’expression change. Les mots présentent, exposent, expriment et décrivent de manière concise et à l’aide de mots clés.
Les articles sont issus également de l’expertise, de rencontres, de lectures, ou d’explications sur des sujets provenant d’experts de différents domaines. Ils reposent sur 80 % d’analyse et de réflexion à partir de compilation d’informations, de données, et de recherches qui permettent une bonne compréhension du sujet avant de l’aborder. L’analyse prend le pas sur l’imagination qui passe cette fois en second plan. Celle-ci sert dans ce cas à se projeter par exemple sur l’environnement possible pour demain, les besoins des utilisateurs, ou les évolutions possibles d’un produit.
Pour quelles raisons poser des questions ?
Bien souvent il est recommandé dès le plus jeune âge de ne pas poser de questions, pourtant elles permettent de bien appréhender un environnement, et le fonctionnement de ce qui nous entoure. Elles passent par « qui est-ce ? » « qu’est ce que c’est ? », « pourquoi fais tu cela ? » « comment cela fonctionne ? », comme pour les inventifs en herbe par « et si nous mettions ça à la place de ça, que ce passerait-il ».
Bien plus tard, ces mêmes questions sont celles qui sont utiles pour écrire, partager des expériences, comprendre une organisation, développer des talents artistiques, des méthodes, des outils, des process, faire des recherches en créant ou en améliorant l’existant.